Arrêt sur image. Un instant, une couleur, une saveur, un parfum. J'observe, j'identifie, je note, j'examine et je joue. La mode, la mode, la mode. Trois fois et plus. Podiums, trottoirs, placards. La mode est partout. Play. Paris, aujourd'hui. Images d'inspirations, photos, musiques, arts. Toujours la Mode. Surtout. Stop. Future for sale. Rewind <<

mercredi 9 décembre 2009

Black Poupoupidou


La Semaine de la Mode, Parisienne, New Yorkaise ou Milanaise, aura ouvert les esprits en ouvrant les mailles. Les voilages sensuels, les transparences suggestives, les superpositions enfumées, créent, en noir, un renouveau du deuil. La veuve Scarlett O'hara n'aura désormais plus besoin de se cacher derrière son comptoir pour se trémousser. L'épouse triste peut maintenant se dévoiler plus séductrice et Gigi l'amoroso n'empêchera pas les femmes de porter du noir.

mardi 1 décembre 2009

Natalia Brilli

C'est un souvenir enfumé qui émane des créations de cette Belge dont je me suis récemment entiché. Une créatrice d'accessoires qui est aussi douée chez la femme que chez l'homme. Une mémoire d'outre tombe aux allures Victoriennes qui trace le parcours d'objets insolites: du grigri banal auquel on ne porte pas d'intérêt, le quotidien invisible,  au cabinet de curiosités où les chimères embaumées séduisent les plus avertis. Loin des fanfreluches et des pierreries, ces vanités mystérieuses, ces orfèvreries rock rendent leurs lettres de noblesse aux objets de chaque jour. Le noir enivre, le cuir embaume, le décalé envoûte. Un grenier où les coffrets à bijoux, bien que poussiéreux, ne sont pas d'époque, on y joue avec les perles enfumées, nombreuses. Un cimetière de plaisir et de raffinement, on s'y promène couronné, port altier . Un ravissement, nul besoin d'en rajouter.









dimanche 1 novembre 2009

Sparkling Souvenirs.


5 bis Rue de Verneuil.

C'est là que vivait Serge Gainsbourg. C'est là que c'est joué le théâtre d'une époque. C'est là qu'on le connait. C'est là qu'on l'aime nous non plus. C'est là qu'il n'était qu'un fumeur de Gitanes. C'est là qu'il, ne vous déplaise, dansait la javanaise. C'est là, sous le soleil exactement, qu'on lui rend hommage.
Hommages rendus par les graffitis, sur la facade de sa demeure. Arnaud Jourdain a photographié ces graff' à différents moments, et en a fait un film, impressionnant, où couleurs criardes, bavures de peinture, papier collés, recollés et déchirés, tissent les liens animés, sur la voix de Serge, bien sûr.


Juste une ambiance, un univers. La capture d'un moment et d'une idée. Glauque suggestion, certes que d'illustrer ainsi, morbide, la Toussaint.
Feue, la couleur! Adieu le rythme!
Ombres, soupirs, poussières et râles. Uniquement.

ARTOYS, Karl Lagerfeld. En chiffres.



1000 exemplaires seulement pour cette figurine d'Artoys à l'effigie de Karl Lagerfeld. 129 euros pour une édition très limitée, c'est plus abordable que l'ours en peluche qu'on connaissait déjà sous les traits du créateur.
25 centimètres (ah félicitation M. Lagerfeld!) créé par l'équipe Italienne TOKIDOKI.

This is Halloween.




Qui a dit que la fête d'Halloween prohibait l'élégance?

samedi 24 octobre 2009

La folie humaine.


C'est un petit corps frêle et ambitieux, c'est une frimousse androgyne et péroxydée, c'est l'extravagance mélée à l'introspection. C'est la folie humaine.
Adrien Gonzales Abba est ce genre de petit garçon qui cache sa vulnérabilité sous un masque de confiance, et c'est un masque qui lui va bien et dont il aime jouer. Entre provocation sexuelle et enfant sage, il trouve un chemin créatif, toujours soucieux de rendre à l'image les deux personnages. Homme et femme, clown oublié et marchand de rêve. Une sexualité mise à l'écran qu'il engage dans ce monde trop dur, trop crade ou trop impétueux.
La folie crée et joue, s'amuse dans les identitées et ose. Etudiant en mode, sa collection de fin d'année est à l'image de sa personnalité, une provocation qui cache la timidité, et sûrement un peu de romantisme, une assurance mise à l'épreuve de la réserve et un jeu dénonciateur.

Pour une paire de bottines.


D'aucuns savent ce qu'est la souffrance du désir et de l'envie. Mais aussi, et elles vont de paire, celle de la frustration, du manque. C'est souvent ce qui nous prend, épyléptiquement, lorsqu'au détour d'un rayon trop encombré, une tête de gondole nargue la faiblesse de nos porte monnaie.
Ainsi, elles étaient là, les bottines, que dis je? THE bottines! Celles que j'avais rêvées, que j'avais éspérées, celle pour lesquelles je me serait damné et même trois fois s'il l'avait fallut. Même les frippes n'avaient su répondre à cette vague de désir qui m'engloutissait, et, je le sais, vous connaissez tous ce sentiment!
Et vous en connaissez la suite, et les conséquences! "Ca n'est pas le moment, c'est bientôt noël", "Et ma fiche d'imposition qui arrive", "et cette lampe que je m'étais promis d'acheter..."
Toujours le même baratin pour au final renier ses priorités, et casser sa tirelire cochon (qu'on aurait jamais du acheter parce qu'à quoi bon mettre de l'argent pour acheter une tirelire si on n'en a plus ensuite à mettre à l'intèrieur!). Découverts extravagants et culpabilité rongeuse seront pourtant vaincus par l'envie!
Quest ce qu'on ne ferait pas, pour une paire de bottines?

mercredi 21 octobre 2009

VOGUE Italie- Septembre 2009.


C'est une Linda Evangelista au Japonisme frisant les looks 50's que nous présente Vogue Italie. Une histoire en noir et blanc où les contrastes jouent avec les ombres, les flous, les voilettes mouchetées et les textures noires des pièces portées. Une sombre histoire où les silhouettes sont puissantes, majestueuses et décalées. Un film noir où le premier coup d'oeil nous dit "Elégant rétro" alors que quand il décompose l'allure générale, il traduit davantage de modernité et d'inattendu. Yohji Yamamoto associé aux capelines et aux gants de soirée en cuir semble plus reposant.





Stylisme: Marie Amélie Sauvé.

Vautrée en Balenciaga...



Il est certes un peu tard pour publier un quelconque commentaire sur cette collection Balenciaga. Et Dieu sait (Dieu étant ici Anna ou Carine) si un an de retard dans la Mode est impardonnable! Et pourtant! Parce que Balenciaga n'avait jusqu'alors pas été chevalier de mon coeur, je n'avais pas adoubé dès sa sortie cette collection.
Maîtrise surréelle de la coupe, avant garde copiée mais jamais égalée, modernisme jusque dans le drapé, la Maison Balenciaga n'a désormais plus aucune preuve à faire. Et c'est dans ces nouveaux drapés, cette nouvelle façon de rendre la femme plus femme et moins robotique, que Nicolas Ghesquière ouvre la porte du rêve.
Mais on considèrera alors ce post, juste pour la campagne, magnifique, qu'en a faite Steven Meisel!

mardi 20 octobre 2009

Haut de forme.


Parce qu'il allonge autant la silhouette que l'élégance, le haut de forme, reste l'ombre éffilée qui amarre le raffinement masculin à son port.
Bords repliés, taille marquée, ceinture de satin.
Il salut, il s'incline, il finit une silhouette et il sait garder la place d'une conquête à l'opéra.

dimanche 18 octobre 2009

David Bowie en Givenchy, quarante ans avant la sortie de la collection.

Silhouette racée, androgyne, ni virile, ni puissante, fébrile et chétive... David Bowie, un "garçon" titubant de maladresse comme je les aime! Et surtout un David Bowie, qui, avec 40 ans d'avance, était aussi graphique et radical dans la composition de ses vêtements. Ressemblance presque déconcertante avec le dernier show Givenchy!

samedi 17 octobre 2009

Nitoinimoi.

Brutes, épaisses, élancées, vertigineuses, osées.  Divinissime Louboutin, je ne tarirais jamais d'éloge à son égard! 12 centimètres de beauté, les Nitoinimois séduisent, c'est certain! Entre l'esprit working girl et la sadomasochiste (pour éviter d'en faire trop on opte pour le bleu!) la lowboots trouve sa place sur les trottoirs Parisiens et Internationaux. Il semble que le talent du chausseur s'accroisse dès lors qu'il sort des sentiers battus par les talons aiguilles, et s'éloigner de l'esprit "girly, strass, plumes et paillettes" lui réussisse. Bien qu'il soit tout de même un maître en la matière!

mardi 13 octobre 2009

En toutes circonstances...

"Mon petit, ne sortez jamais de chez vous, même pour cinq minutes, sans que votre mise soit parfaite, bas tirés et tout. C'est peut être le jour où vous allez rencontrez l'homme de votre vie."
Coco CHANEL.

lundi 12 octobre 2009

VOGUE. Les secrets de ses plus belles couvertures.




"Si l'on considère que la couverture d'un journal a pour objectif principal d'attirer le plus grand nombre de lecteurs à la faveur d'un bon goùt consensuel, alors celles de Vogue sont un peu plus que ça" Intitulait le supplément du VOGUE du mois d'Octobre. "Défendre l'extraordinaire en toute chose", c'est un peu ma vision des choses aussi. Une exposition "promenade" est organisée actuellement sur les Champs Elysée, où le plus gros étalage d'archives du magazine fait bonne figure dans cet axe si Parisien. On y découvre les couvertures du mensuel, une sélection du moins, qui dessinent le parcours historique de la Mode, de mannequins, d'actrices et autres célébrités. La première couverture de Catherine Deneuve, la femme aux seize premières, "la quintessence de Vogue". La première de la très juvénile, alors, Kate Moss, et d'autres innattendus: Collaborations avec Dali, Alfred Hitchcock à la place de Claudia, et autres énormités Kitchissimes aux allures Art Déco et rétro. "Rien ne se démode plus que la Mode" disait Coco Chanel, si! Une couverture de magazine, car répondant aux codes précis et rédibitoires d'une époque, elles sont encore plus singulières qu'une allure et leur élégance n'en passe que plus rapidement, au point même de vieillir.
Mais on s'en réjouit, car, innatendues, ces premières tracent pour lecteurs et anonymes le chemin et l'arbre généalogique du magazine, et cette évolution, qui nous est inconnue, enrichit le public comme elle embellit ses modèles.
Le supplément, en plus de l'exposition, approfondit les explications, le détail et l'énigme: la couverture la plus chère, la plus calorique, la plus controversée, la plus audacieuse ou la plus engagée... Exposition à savourer tout le mois!