Arrêt sur image. Un instant, une couleur, une saveur, un parfum. J'observe, j'identifie, je note, j'examine et je joue. La mode, la mode, la mode. Trois fois et plus. Podiums, trottoirs, placards. La mode est partout. Play. Paris, aujourd'hui. Images d'inspirations, photos, musiques, arts. Toujours la Mode. Surtout. Stop. Future for sale. Rewind <<

vendredi 2 septembre 2011

MELANCHOLIA - Lars Von Trier





S'il est une chose que l'on ne peut enlever au dernier rêve de Lars Von Trier, c'est qu'il ne laisse pas de marbre. Aussi scandaleuses que peuvent être ses fabulations lors du festival de Cannes, le talent du réalisateur n'en reste pas moins subjugant.
Parfaire l'Apocalypse et sublimer la dépression face à celle-ci n'était pas histoire facile. Sur fond d'une morale peut être un peu mièvre, les images, icônes et références picturales, s'enlacent au rythme sourd et tragique du Prologue de Tristan et Iseult par Wagner.
Décomposé en deux parties, une pour chaque soeurs protagonistes principales du film, le synopsis dépeint face à la peur de mourir la détresse et le refus pour une soeur,  la candeur et l'innocence de l'Enfant qui ne réalise pas, et de la fatalité contrainte et du désinterêt d'une cadette malade qui, dépressive, a d'ores et déjà, pensé que ça ne pouvait être pire. On y sollicite les questions et les doutes du spectateurs, valsant entre secrets de familles et accusations sous entendus. L'obligation d'être heureux, parce que l'argent, parce que l'implication des autres, y est dénoncée et l'on s'achève et s'effondre sous le poids que l'on supporte, et sur les genoux qui ne nous soutiennent plus, eux non plus.
La mise en abîme du générique donne des pistes et des énigmes à retrouver lors du déroulement de l'Histoire. Epoustouflant de beauté il emprunte des codes très contemporains, dont les images pourraient être empruntées à un Editorial Mode, qui ne jouent pourtant pas avec la mystification et la chamanisation très en vogue. La fin du monde y est amenée comme une réflexion et non comme un grand spectacle, Melancholia cri au Chef d'Oeuvre.

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