Arrêt sur image. Un instant, une couleur, une saveur, un parfum. J'observe, j'identifie, je note, j'examine et je joue. La mode, la mode, la mode. Trois fois et plus. Podiums, trottoirs, placards. La mode est partout. Play. Paris, aujourd'hui. Images d'inspirations, photos, musiques, arts. Toujours la Mode. Surtout. Stop. Future for sale. Rewind <<

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samedi 3 septembre 2011

vendredi 2 septembre 2011

MELANCHOLIA - Lars Von Trier





S'il est une chose que l'on ne peut enlever au dernier rêve de Lars Von Trier, c'est qu'il ne laisse pas de marbre. Aussi scandaleuses que peuvent être ses fabulations lors du festival de Cannes, le talent du réalisateur n'en reste pas moins subjugant.
Parfaire l'Apocalypse et sublimer la dépression face à celle-ci n'était pas histoire facile. Sur fond d'une morale peut être un peu mièvre, les images, icônes et références picturales, s'enlacent au rythme sourd et tragique du Prologue de Tristan et Iseult par Wagner.
Décomposé en deux parties, une pour chaque soeurs protagonistes principales du film, le synopsis dépeint face à la peur de mourir la détresse et le refus pour une soeur,  la candeur et l'innocence de l'Enfant qui ne réalise pas, et de la fatalité contrainte et du désinterêt d'une cadette malade qui, dépressive, a d'ores et déjà, pensé que ça ne pouvait être pire. On y sollicite les questions et les doutes du spectateurs, valsant entre secrets de familles et accusations sous entendus. L'obligation d'être heureux, parce que l'argent, parce que l'implication des autres, y est dénoncée et l'on s'achève et s'effondre sous le poids que l'on supporte, et sur les genoux qui ne nous soutiennent plus, eux non plus.
La mise en abîme du générique donne des pistes et des énigmes à retrouver lors du déroulement de l'Histoire. Epoustouflant de beauté il emprunte des codes très contemporains, dont les images pourraient être empruntées à un Editorial Mode, qui ne jouent pourtant pas avec la mystification et la chamanisation très en vogue. La fin du monde y est amenée comme une réflexion et non comme un grand spectacle, Melancholia cri au Chef d'Oeuvre.

mercredi 27 avril 2011



"La beauté on sait que ça meurt, et comme ça on sait que ça existe."
Céline

THE BOOK






samedi 16 avril 2011

Denis FREMOND









Au détour d'une ballade hasardeuse Place des Vosges, mon oeil, comme aimanté, se fixe sur une toile de l'artiste à travers la vitre glaçante d'une galerie.
Rarement je suis aussi séduit: on aime l'Art, on le comprend, plus ou moins, on s'en targue, mais parfois il nous touche, profondément. C'est une invitation que chaque toile me fait.
Comme envahi par une profonde envie de repos et de solitude. Mais souvent, dans les toiles de Denis FREMOND, c'est une solitude qui ne veut pas dire détresse. Il s'agirait davantage d'une solitude pensée. Je la ressens comme le choix d'un homme réflechi, qui ne se contente pas d'être là pour occuper et faire vivre la pièce. Usé, marginal peut être, artiste raté certainement, il domine un New York fatigant. Un New York qui éclaire de vide ces appartements aux dimensions inouies. La lumière que la ville lance est aveuglante, criarde, comparée au calme qui règne. L'ambiance est là: un fauteuil club, un espace chaud, une vue imprenable. Un piano peut être, qui jouerai alors seul un air de Mancini? On plonge, on se love, on prend ses aises, et on oublie le temps. Il n'y a rien à chercher, rien à vaincre. Ce n'est pourtant pas du bonheur qui s'en dégage, mais même cette recherche du bonheur semble inutile et dénoncée.
Mais en plus de me faire rêver, Denis FREMOND a surtout l'air d'être un sacré personnage qui ne peint jamais de grille pains! Les interviews sur son site valent le détour! Bourré d'humour et d'autodérision, il ne semble pas se prendre au sérieu, ne pas chercher à évoquer ou à transmettre un message subliminal fort, qui changerai la société et le monde de demain. L'artiste ne rentre pas dans le jeu de la "branlette intelectuelle", pas de dénonciation ou de complaisance sur le fait d'être un incompris mais de déjà de tout savoir, comme tant savent le faire. Et faites un passage par ses aquarelles et ses peintures en extérieur.