A son attitude désorientée, je sut.
Nous étions prostrés. Sans mots, nous n'osions nous regarder.
Mais j'hurlais, intèrieurement. Je voulais qu'il passe au générique, plus vite.
Sans qu'il eut l'air de réagir, il m'effaça. Comme s'il n'était pas impliqué.
Et la chambre retrouva son calme.
Il m'avait dit "Rejoins moi au Motel".
C'était un film en noir et blanc.
Et tous ces films finissent de la même manière.
Même la musique y est absente, pourtant les rythmes sourds de nos maux font vasciller la bande.
J'aurai du me méfier, je connaissais l'histoire.