Arrêt sur image. Un instant, une couleur, une saveur, un parfum. J'observe, j'identifie, je note, j'examine et je joue. La mode, la mode, la mode. Trois fois et plus. Podiums, trottoirs, placards. La mode est partout. Play. Paris, aujourd'hui. Images d'inspirations, photos, musiques, arts. Toujours la Mode. Surtout. Stop. Future for sale. Rewind <<

mercredi 8 juillet 2009

Revival





Podiums, premiers rangs, spots, VIP, projecteurs, nos fashion weeks ont un vocabulaire bien à elles. Un dictionnaire complet en plusieurs tomes que seuls les plus avertis comprennent et utilisent. Combien dans ce monde n'hurlent pas d'hystérie en apprenant qu'ils sont au premier rang, combien ne savent pas que la hauteur d'un podium, au centimètre près, peut être fatidique? de même que l'importance d'une stiletto? Leurs pensées sur une tenue, sur une rayure, sur un tissus ou sur une coupe dépassent l'entendement. Beaucoup sont des "Andrea" du Diable s'habille en Prada qui croient enfiler à la va vite un pull bleu acheté dans la grande distribution. Mais Miranda l'explique à merveille, ce pull synthétique n'est pas bleu, il est bleu céruléen, remis au gout du jour par YSL et Osca de la Renta... Bref, la mode, la mode, la mode.... Un monde à part.

Pour ce qui est de ce résumé de la fashion week, c'est Dior qui surprend cette année avec un défilé au couleurs Sépia d'une ambiance de déjà vu. Fini le noir et les spots? Fini les rythmes sourds des songs très "Colette"? Fini le maquillage extavagament importable? La Haute couture Dior est plus sage que jamais et revient avec ce défilé aux valeurs sûres (et démodées?) d'une fashion week plus frenchy que jamais. Oui, une semaine de la mode bien française qui réinvente les codes.
Ainsi, nos mannequins défilèrent dans la plus prestigieuse des places de l'Avenue Montaigne: le numéro 30. On croit oublier ce qu'est un premier rang, le podium est inexistant et on retrouve presque la configuration d'un défilé d'école (?). On est même surpris de ne pas retrouver dans les mains des modèles un carton numéroté. Un revival étonnant où les mannequins voguent entre la poupée de cire et la femme, elles minaudent. Presque 90's.

Subjugué.

Aucun commentaire: